HOMMAGE TARDIF DE FRANTZ VOLTAIRE À RIGO LOPEZ

HOMMAGE TARDIF DE FRANTZ VOLTAIRE À RIGO LOPEZ

Quand Frantz Voltaire créa de toute pièce le CIDIHCA sous sa forme connue d’alors, il y a de cela tant d’années, savait-il que le noyau allait générer de tentacule en puzzle à travers le monde, c’est-à-dire une fondation globalisante dont personne ne sait déjà la finalité, la réponse serait encore si audacieuse que l’entreprise telle la fleur aux pétales tardifs. En effet, ce qui se joue actuellement porte à croire plus à une forme d’automatisme en redécouverte qu’à un structuralisme, sinon les zones d’ombre eurent été sans modestie, à articuler. De chercheur éditeur à documentariste pour le contenu d’un vaste patrimoine hérité par la force de chaque pièce posée, le CIDIHCA est devenu une référence plus que régionale en diaspora, une référence viable, et non évitable pour le chercheur universitaire. Et, culturel aussi. Enviable d’après certains.

C’est donc de cette encyclopédie vivante organisé pour l’éducation culturelle, qu’est  sortie une forme d’hommage posthume à Rigo Lopez. Relisons la note reçue !

«Hommage de Frantz Voltaire du CIDIHCA à Rigoberto Lopez, cinéaste-réalisateur de la production du CIDIHCA Pòtoprens se Pam, de plusieurs documentaires et de Parfum de Chêne premier film de fiction cubain sous-titré en créole. Il était aussi le fondateur du festival itinérant de films de la Caraïbe et le CIDIHCA a été un acteur majeur de ce festival».

La présentation propose un constat, la culture de p’tit nom, «rigo» pour Rigoberto, tel, fanfan pour Frantz connu de cette extension (forme d’épithète) de l’intimité sociale. Il s’en ressort comme : c’est le nôtre ! C’est à La Havane que la culture a obligé Frantz.

«Cet hommage était organisé par l’institut Cubain de l’industrie cinématographique, l’Université de La Havane, de la cinémathèque et du CIDIHCA sous l’initiative de sa veuve et collaboratrice de toujours Marilyn Sampera».

La présence de Frantz Voltaire à La Havane n’est certes pas due au hasard, le contenu est explicite sur la forme de collaboration dans la production cinématographique entre les deux hommes. La liste des présences en témoigne de l’importance du tissage vécu.

«Les intervenantes étaient la poétesse Nancy Morejon, les spécialistes universitaires de son œuvre et professeures de l’université de La Havane Astrid Santana et Maydy Estrada, la critique d’art Dannys Montes de Oca et Frantz Voltaire du CIDIHCA».

«Le modérateur était Luciano Castillo Directeur de la Cinémathèque de Cuba».

«En hommage au cinéaste Rigoberto Lopez le public a pu au cinéma Chaplin visionner son film culte « Del Son a la Salsa« »

S’il faut se le rappeler, c’est du Canada que le CIDIHCA a pris naissance pour se faire définir de plus en plus comme un incontournable dans les relations internationales très exotiques certes, mais tout aussi utiles en ces temps d’incertitude et de guerre. Rigo…

«Rigo aurait eu 75 ans ce 6 juillet. Rigo était un ami et un frère et nous avions collaboré sur une multitude de projets. Il était un grand ami et le plus caribéen d’entre nous. Il a organisé aussi le premier festival de films africains à La Havane avec la participation de son grand ami Dany Glover et du CIDIHCA»,  6 juillet 2022.

Si nous le touchons à juste titre, Rigoberto Lopez de Cuba siège sitôt à titre d’un immortel du CIDIHCA, passeport posthume de diplomate de la culture insulaire en partage. Frantz Voltaire a alors structuré l’automatisme caribéen à la mode.


ISSN 2564-1689 Réseau HEM