ÉDUCATION et Inclusion au Council des ÉTATS Membres

ÉDUCATION ET INCLUSION AU COUNCIL DES ÉTATS MEMBRES.

  • 153 membres pour… collaboration spéciale Dan Albertini Genève

Les conclusions, d’après certains spécialistes présents au Council 2008, sont encourageantes en termes d’objectifs. Mais, d’autres ne cachent pas leur déception, imputent des fautes de mauvaise gestion et accusent en coulisse. Il y aurait eu perte d’argent à l’Unesco, perte de temps et, égarement dans les objectifs. Il y a eu de la mauvaise influence à en croire le contenu de discussions de délégués. La question clé demeure cependant : que peuvent se dire des pays comme Haïti, où des écoles s’affaissent au point de retenir sur place le ministre de l’éducation, sur le pavé des victimes ? D’autres comme le Canada-Québec, où le pays en mode électoral sensible, retient certains de ses ministres en campagne active et occupe l’esprit de ceux présents, en double appartenance. Ou, mieux encore, comme la Russie quand on parle de guerre et de tentative de guerre.

Des ministres de l’éducation, Chefs de délégations et délégués de 153 Etats membres, 20 organisations intergouvernementales, 25 ONG, fondations et autres institutions de la société civile, ont dit-on participé à des débats constructifs et stimulants sur l’éducation : la voie de l’avenir. On fait appel à l’article 26 de la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies : <<… toute personne a droit à l’éducation.>>

Nous affirmons qu’une éducation inclusive de qualité pour tous est essentielle pour assurer le développement humain, social et économique…

La déclaration du rapport précise plus loin : << Nous estimons d’un commun accord que les gouvernements /…/ les autres acteurs sociaux /…/ qu’il est essentiel de disposer d’un concept élargi de l’éducation pour l’inclusion qui soit capable… >>

La présence de différents secteurs du privé, de l’économie, de l’industrie et de l’éducation va-t-il influencer aussi, à court terme ? Car le monde connecté ne fonctionne plus en mode attentiste dans les besoins. Le fragile équilibre souhaité ne serait alors qu’un leurre.

Les recommandations aux états membres

1- Approches orientations et contenu

2- politiques du secteur public stipule ceci : dont le point 8 stipule que Considérer la diversité linguistique et culturelle dans la salle de classe comme une ressource précieuse et promouvoir l’utilisation de la langue maternelle pendant les premières années de scolarisation.

* Cependant elle évoque la nécessité du : comment évaluer la standardisation de la notion enseignée.

3- système, liens et transitions

4 – apprenants et enseignants dont le point 17 dit : << Former les enseignants en leur donnant les compétences et les matériels appropriés pour enseigner à des groupes d’élèves différents et répondre aux divers besoins d’apprentissage des apprenants au moyen de méthodes telles que le développement professionnel au niveau de l’école, la formation initiale relative à l’inclusion, et un enseignement attentif au développement et aux points forts de chaque apprenant >>. Point 19 << Encourager les travaux de recherche novateurs portant sur les méthodes d’enseignement et d’apprentissage en matière d’éducation pour l’inclusion >>.

* Ce qui interpelle aussi : vivre encore au 17ième siècle parallèlement à vivre en hyper-connectivité accélérée.

Et le point 21 : << Prendre en considération la protection des apprenants, des enseignants et des établissements scolaires en période de conflit >>.

Pour conclure avec la coopération internationale au point 22 :

<< Reconnaître le rôle de chef de file de l’UNESCO dans le domaine de l’éducation pour l’inclusion, au moyen des actions suivantes. Et, spécifiquement encourager les échanges et la diffusion des bonnes pratiques….>>

Genève a bien organisé et reçu le 25 au 28 novembre de cette convention qui s’est déroulée dans un cadre serein. Pays voisins, pays alliés, pays non alignés, pays riches, pays pauvres, éprouvent un besoin mutuel en éducation affirmera-t-on. Comment concilier le terrible déficit de la scolarité, de son niveau, de son degré afin de permettre non seulement une standardisation linéaire et non cadrée à étage, ce dans le but de rejoindre le point 4, soit les effets de l’inclusion ? C’est là un véritable défi que l’intégration par l’immigration devra mesurer, évaluer et en répondre concrètement dans l’immédiat du suivi.

L’observatoire international devrait s’intéresser d’abord au Canada, le nôtre plus spécifiquement. La ministre Michelle Courchesne du Québec la grande absente d’ailleurs a été représentée par monsieur Pelletier et, le ministre de l’éducation du Nouveau Brunswick, Kelly Lamrock aussi représentant du Conseil des Ministres de l’Éducation, ont représenté le Canada. Tergiversation constitutionnelle et guerre de représentativité au menu de ce duo ? La négociation pour une entrevue canadienne aura dévoilé un peu de parallélisme. C’est de la plateforme électorale du PLQ au Québec que l’on gérait Pelletier tandis que c’est de la délégation canadienne à Genève que l’on gérait Lamrock. Ce n’était pas un sujet électoral d’ailleurs au Québec.

La légitimité de l’interrogation que nous avons soulevée se vérifie ainsi donc, quand le chef de cabinet du ministre de l’éducation d’Haïti a dû se défiler, évitant toute entrevue politisée sur le fait de l’effondrement de plus d’une bâtisse-école. Un aspect qui dénonce directement la gestion incompétente du président de la République au niveau national. Une déception et une faute grave contre une clientèle en quête d’espoir pour l’avenir du pays.

De plus quand le milieu universitaire russe vient recruter en anglais, dans un contexte de concurrence, tandis que la culture passe par la langue comme langage et identité, discours chouchou du Québec, comment discuter de façon pragmatique et sans agression ni disparition! La recherche de l’inclusion serait ainsi donc plus que légitime.

Le Web est-il une réponse qui peut assurer au moins, un lien dynamique et comparatif accessible à tous ? Il reste donc à attendre le contenu de ce Council. Protocolaire ou instructif ? Les Américains de Obama précisent déjà leur intention d’investir massivement sur cette voie. C’est d’ailleurs ce qui lui a fait ouvrir les portes du bureau ovale. Le Canada ne serait pas tellement en déficit quand on conclut avec les nouvelles performances du Smart Board de la compagnie Smart Technologies de Toronto, présenté par Khoi Trinh. Soc/29-11-08


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