Najib Azmi Mikati Assume la Primature à Beyrouth par Dan Albertini

DIPLOMATIE INTERNATIONALE & SOCIÉTÉ

  • Najib Azmi Mikati Assume la Primature à Beyrouth par Dan Albertini
  • OU LE LIBAN DANS LES CORNES DE COURS D’ÉTÉ
  • Entre (), pourquoi a-t-on fait taire l’identité de J Boehringer, l’Allemand de l’école de pilotage où ont été formés des terroristes du 9/11 2001 ? Fermons-les (). 

Najib fait-il partie de la problématique du mal libanais avec toutes ces accusations ? Si elles visent l’origine de sa fortune, quand Aoun ne peut présider avec sa fausse promesse, d’après l‘entrevue accordée antérieurement par Tarek Daher, est-ce de là, la précipitation létale que craint la critique ? Ou, l’aveu d’échec implicite s’il n’est donc Sayyed Hassan Nasrallah de la compréhension-Tarek qui prend les rênes d’un Liban encore déchiré de l’explosion du port de Beyrouth. En fait, la richesse personnelle de l’homme et l’avenir du pays vont-ils se concerter pour refaire un Liban libanais afin que cesse l’exil dû à la rivalité et à la corruption libanaise ? Sinon, Baal est-il toujours le bienvenu à Baalbek ?

Ce n’est pas Jupiter ni Vénus qui tend le nœud du bras gouvernemental à Beyrouth, mais la réplique de cours d’université d’été américaine et française qui n’a pas su par le passé récent, faire du Liban une Nation ni de l’économie libanaise le vecteur de réussite viable. Il ne sera pas accordé de chance comme facteur de compétence à Najib, et 2G$ de fortune ne suffiront pas à relever le Liban du mal non plus si la jeunesse libanaise émigre vers le lointain, et si Beyrouth transmet sa négligence du port à d’autres villes, dans d’autres cas types, quand tout le monde le sait. La question s’avère donc utile, à savoir sur quoi le Liban va-t-il bâtir ou rebâtir avec Najib. En fait, le Liban exporte une gastronomie, une cuisine, une littérature, un mercantilisme, une guerre. Il emprunte une université, un banc au soleil. Il réclame la patrie, une existence, revendique un territoire. Il forge un banquier. Il milite du Hizbollah. Il nourrit l’espoir, il édicte un passé. Mais, par-dessus tout, il ronge la peine que la religion ne décolle pas. Baal a-t-il condamné le Liban depuis l’emprunt de Jupiter, Beyrouth est-elle une république dans le Liban des âges, comme Port-au-Prince ?

Si vous êtes de Paris, l’évidence libanaise passe par le resto, le coiffeur, le chauffeur de taxi, le commerce, bref, le sigle est visible et mieux soutenu que dans le pays même. Il a fait des alliés qui connaissent mieux Beyrouth que le Liban en soi. En outre, si ce n’est le flair de l’observateur, par exemple à Montréal, à New York, à Genève, le Libanais est confondu parmi les enfants du terroir. Ce n’est pas le cas en Haïti où par exemple Baal se veut roi, prince héritier, régent de ce qu’il rejette au fond de lui. Quid d’emmener avec lui personne d’ailleurs lors de ce voyage à Beyrouth. Partager la parcelle de terre ancestrale. Israël s’en charge déjà, la place est prise, se plaint-il, ensemble de facteurs qui constituent le grand défi pour Najig sans Aoun. Avec Aoun ?

Il faudrait sans doute se poser la question existentielle ainsi : le Libanais est-il ce nomade instable qui se retrouve seulement dans l’exil la fuite l’évasion l’éviction de la place et du marché, dans l’opposition dans son propre pays, car il n’a pas le savoir de construire, comment est-il alors ailleurs : différend, émigrant sans but, immigrant forcé, j’observe ici la bourse politico partielle d’origine libanaise à travers le monde, calque Wikipédia et Morgan Hamdan avec L&F. En dehors de toute tendance xénophobe chez nous, c’est le besoin d’édification, aspect comparatif par rapport à l’alliance Aoun-Mikati à Beyrouth.

Si la liste est symbolique afin d’illustrer pour le lecteur, car je ne veux pas cibler systématiquement et tomber dans une forme de profilage, elle propose à Najib plus d’une source d’inspiration. Qui a appris de, qui a drainé, qui a dévié du, je me livre à l’Observatoire du dies et je laisse l’analyse à l’expert. Il édifiera en la matière s’il s’y trouve ici de comportement atypique libanais, ou une vue de l’émigré.

Le Liban gagnerait à se ressaisir, si ce n’est pas la recherche d’un vote étourdi aux AGUN. Peut-être Tarek Daher retrouverait le Liban. Sinon c’est le Liban dans la forêt des égrégores politiques de Beyrouth sans Nation. Car, deux ans après le titre du 2/5/2019 de MEE, le courant 24/24, dans la lumière qui éclaire la nuit énergisée du jour, ni dans la lumière politique qui inspire, n’a pas d’ici-là vu le jour. Najib doit inspirer autrement le Libanais exilé, à un retour.

ISSN 2564-1689 Réseau HEM